"Voici la servante du Seigneur, que tout m'advienne selon ta parole." Luc 1, 38
JMJ 2019 - PANAMA - Diocèse de Nanterre
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musiques et Danses traditionnelles

Comme dans beaucoup de pays d'Amérique Latine, la danse et la musique tiennent une place importante dans la vie des panaméens, comme nous avons pu le constater.

Dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent à jouer d'un instrument et participent aux orchestres de leurs écoles. Que ce soit dans les transports en commun, dans la rue ou dans les magasins, il y a toujours un air de musique qui flotte. 

Et que dire des danses et des costumes magnifiques... Sans vous faire un tour d'horizon complet sur la danse et la musique au Panama, voici un aperçu de ce que nous avons découvert lors de notre séjour. Mais vous ne manquerez sûrement pas de découvrir encore beaucoup d'autres choses par vous même lors de votre séjour.

La décima panameña, ou dizain panaméen
De la simple gritadera (où, généralement, deux hommes, face à face, se défient joyeusement en criant d'une voix aiguë et sonore " JAU ! JAU ! AUUUJUIIITAAA ! " - un véritable spectacle spontané auquel vous aurez l'occasion d'assister au cours des fêtes bien arrosées), à lacantadera (une improvisation codée, chantée sous forme de vers de dix lignes), le chant a toujours fait partie des moeurs de l' " Intérieur ". Autrefois, à la fin d'une journée de labeur, les paysans se réunissaient pour partager un moment ensemble, boire un verre ou deux et entamer une cantadera, accompagnée à la guitare (mejorana) ou à l'accordéon... Cette pratique est toujours aussi populaire.

Le típico
Il s'inscrit dans cette tradition et englobe aussi bien la musique que le chant. La mejorana, le violon ou le tamborito (dont il existe différentes variétés selon le son recherché) étaient autrefois les principaux instruments. L'accordéon ne les a rejoints que récemment mais il est aujourd'hui complètement intégré à cette musique. Très populaire, l'accordéoniste Osvaldo Ayala en est l'un des meilleurs représentants.

Le Tamborito 
Il se danse généralement en couple, où l’homme cherche à courtiser l’empollerada sous les rythmes des percussions et les applaudissements de la foule. Les batteurs donnent le signal du début de la danse par trois coups de tambours auxquels la danseuse répondra par trois révérences et le danseur en s’agenouillant trois fois de suite. Les pas sont lents, sensuels et accompagnés par les mouvements de jupon que la danseuse fait  virevolter pour attirer le danseur.


Mais il ne faut pas non plus oublié, El Punto, ou le Cumbia, d'autres danses traditionnelles que nous avons eu la chance de voir lors de notre voyage de repérage. Ces danses sont effectuées aussi bien par les enfants que par les grand-mères ! On danse à tous les âges au Panama !
Les costumes
 Impossible de visiter le Panama sans avoir l’occasion d’apercevoir des polleras ou tout au moins d’en voir des reproductions. Le mot lui-même, pollera, se traduit de l’espagnol d’Amérique latine par jupe. Mais au Panama c’est l’ensemble chemise-jupe qui est appelé ainsi et par extension dans la langue courante il peut s’agir d’une femme portant ce vêtement appelée aussi "empollerada".
La tenue se compose d’une blouse froncée qui laisse apparaître les épaules et d’un jupon orné de broderies finement cousues. Les embleques sont des broches en forme de bouquet de fleurs ou autres éléments (paillettes, perles ou même des papillons ou des colombes) que les empolleradas accrochent dans leurs cheveux.
Autre accessoire qui orne le costume traditionnel : les cadenas, qui sont des chaines en or que les danseuses portent en nombre autour du cou. Dernier détail… le pompon placé dans l’encolure de la blouse, sans oublier les boucles d’oreilles et les bracelets.
Quant aux danseurs, ils se voient porter le Montuno (beaucoup plus simple que la tenue de la danseuse) qui se compose d’une chemise blanche ornée de broderies de couleurs aunes, rouges ou bleus, d’un pantacourt, de souliers en cuir noir.

Nous avons eu la chance, nous les filles, de tester les embleques. Il faut savoir que les jeunes filles économisent tôt pour pouvoir se les offrir et que ça pèse lourd ! Danser avec en gardant cet air de légèreté est une vraie prouesse que vous aurez sans aucun doute l'occasion de constater au Panama, car soyez certains que nous danserons. D'ailleurs, nous avons aussi eu l'occasion de nous entraîner au Tamborito et, croyez-nous, c'est aussi difficile que ça en a l'air :)
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